Origines des Foyer de charité

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Origines du Foyer de Charité De Bujumbura

L’œuvre des Foyers de Charité, qui s’étend aujourd’hui à travers le monde entier, a commencé dans un petit village de la Drôme en France en 1936.

 

Pour étendre son règne d’amour, le Seigneur choisit de passer par une jeune paysanne de Châteauneuf-de-Galaure : Marthe Robin. Marthe, d’une santé fragile, alors qu’elle n’a même pas 30 ans, tombe gravement malade et, à partir de 1927, elle ne pourra plus se déplacer, la paralysie de ses membres gagnera du terrain. Après avoir lutté quelques années, elle s’abandonne totalement entre les mains du Seigneur.

 

Vers 1933, le Seigneur lui révèle un grand projet et lui dit qu’il veut passer par elle pour le réaliser. Ce projet, c’est la grande œuvre de son amour : les Foyers de lumière, de charité et d’amour qui auraient pour mission « l’extension du règne de Dieu dans toute l’Eglise et la régénération du monde tout entier par l’enseignement religieux qui y serait donné et dont l’action surnaturelle et divine s’étendrait dans tout l’univers. »

 

Cette œuvre devait commencer par la fondation d’une école de filles dans le village même de Châteauneuf. L’école ouvrit dès 1934. En février 1936, le Père Georges Finet, rencontre pour la première fois Marthe ; c’est lui que le Seigneur avait choisi pour commencer l’œuvre des Foyers avec Marthe. Dès cette première rencontre, Marthe lui expose le projet de Dieu pour lequel ils devraient collaborer. Sept mois après commençait la première retraite qui amenait les deux premiers membres : les Foyers étaient nés !

 

 

Quelques années après, les Foyers de Charité commencent à s’étendre en France et dans le monde entier. En 1961, 1er Foyer en Afrique au Togo.

 

Encore quelques années s’écoulent avant la fondation du 1er Foyer au Burundi, tant désiré par les évêques de ce pays. Il commence avec 4 Français : le Père Lochet, Père du Foyer, le Père Pierre, Monique, Claude puis Jeannette, il s’implante à Mugera. Très vite arrive une 1ère vocation burundaise : Concessa.

Quelques jours avant le départ de Monique, Marthe lui avait dit : « Ce sera le Foyer de la Réconciliation. Vous ne le direz pas, vous le vivrez. » Les Foyers du Burundi ont gardé cela à cœur.

 

 

Les vocations arrivent au Foyer De Bujumbura : en 1985, ils sont 9 membres.

Depuis longtemps, l’évêque de Bujumbura désirait un Foyer dans son diocèse. C’est au temps difficile de la persécution de l’Eglise que la répartition en 2 petites communautés s’est faite : l’une restant à Mugera, l’autre venant à Bujumbura. Dans cette même année 1985, les Pères pour ces 2 Foyers ont été donnés : le Père Bernard Kabutura pour Mugera et le Père Jean Ntagwarara pour Bujumbura. Le Seigneur veille sur son œuvre !

 

Après quelques années, les 1ères vocations arrivent à Bujumbura, puis chaque année, plus nombreuses. En 1997, le Père Jean est nommé évêque de Bubanza ; la communauté, dans la confiance, demande un nouveau Père. Le Seigneur leur envoie le Père Amand Kana, 4 ans après. Aujourd’hui, après 25 ans, la communauté compte 25 membres.

Rendons grâce au Seigneur car il a fait des merveilles !

Le Foyer de Charité est véritablement une école de prière, cela se révèle à travers l’histoire.

Depuis plusieurs années, un groupe d’anciens retraitants de Mugera vivant à Bujumbura, avaient le grand désir d’un Foyer dans la capitale. Quelques membres de Mugera ont commencé à descendre à Bujumbura un week-end par trimestre pour un temps de récollection. Mais la soif était grande.

 

Le Foyer s’installe donc dans la capitale en 1985.

Il commence avec les prières d’adoration et d’intercession 2 jours par semaine. Dès octobre 1993 commence une guerre civile dans le pays, les personnes viennent nombreuses confier des intentions. Il règne un climat de peur parmi les Burundais. C’est alors que commence la prière de louange : louer Dieu qui est amour ; malgré la misère et la détresse il continue à nous aimer. Par la louange, les gens se réconciliaient avec Dieu et le prochain.

 

Les week-ends, des récollections pour tous sont proposées, des gens venaient aussi se recueillir individuellement. Les chrétiens viennent de plus en plus nombreux et la communauté commence à accueillir des groupes de retraitants : les petits groupes au Foyer et les plus grands groupes dans les locaux du grand séminaire ou au centre spirituel de Kiriri, faute de place. A travers ses enseignements, le Père Jean invite les chrétiens à garder la foi, l’espérance et la charité, même dans les souffrances et les détresses.

Cette vie de prière au cœur du Foyer a fait grandir chez les chrétiens une soif toujours plus grande de rencontrer plus profondément le Seigneur. Dans cet élan, le Foyer a senti l’appel de proposer pour ces chrétiens la formation pour recevoir l’effusion de l’Esprit Saint. Ce que le Foyer offrait à un petit nombre dans les retraites fondamentales a été ouvert à un plus grand groupe.

 

Avec les nouveaux effusés, remplis du feu de l’Esprit Saint, commence le rayonnement des chrétiens dans les paroisses, lieu où chaque chrétien se sent chez lui avec pour mission de rebâtir l’Eglise. En 1999, la première effusion des jeunes ouvre les portes à l’évangélisation. Cela commence par les jeunes de la capitale. De nombreux fruits ont rapidement été observés : formation de chorales, nombreuses conversions, constitution de groupes de prière pour les jeunes nommés « fraternités  Jeunesse-Lumière », multiplication des effusions pour adultes, célibataires, jeunes.

 

Pour qui désire rencontrer véritablement le Seigneur, jamais la soif ne peut être étanchée.

Pour répondre à cette soif, les retraites, mission principale des Foyers, ont aussi augmenté en nombre passant de 2 à 13 par an. D’autres missions continuent de s’accomplir  au Foyer en lien avec le Renouveau Charismatique Catholique telles que les missions d’évangélisation du mois de septembre, la semaine St Valentin en février , cette dernière a pour objectif de montrer la beauté mais aussi les exigences de l’amour vrai.

 

Quant aux enfants, la communauté les  aide à méditer, contempler, aimer et vivre de la Parole de Dieu à travers le mouvement des Brebis de Jésus.

« Allez, de toutes les nations faites des disciples »